Une émotion est un état affectif caractérisé par des troubles divers. Tout au long de notre vie, chaque acte posé, chaque envie ressentie émane d’une certaine émotion. Ces émotions ne se limitent pas au niveau psychique et psychologique, elles ont aussi un impact sur notre corps et notre organisme. Aujourd’hui nous allons principalement parler de deux d’entre elles : la tristesse et la colère.

1) La tristesse
Pour mieux définir la tristesse, il convient de visualiser une de vos scènes quotidiennes. Imaginer la peine que vous ressentez lorsqu’on vous annonce qu’un être cher est passé de vie à trépas, lorsque votre amour de toujours vous tourne le dos, lorsque vos résultats scolaires sont limites catastrophiques ou votre vie professionnelle bat de l’aile.
- La tristesse dans son état premier
Comme toute émotion, ressentir de la tristesse est normale. Le cœur souffre silencieusement ou à chaudes larmes. On perd toute joie, l’on a du mal à croire ce qui nous arrive, nous sommes limites perdus,…
- La tristesse chronique
Le problème survient quand la tristesse perdure. On n’arrive pas à la surmonter. On se laisse noyer dans son chagrin, ne voulant rien y faire. Persuadé quelque part qu’on le mérite un peu.
Cet état d’esprit va jouer sur nos productions hormonales. On observera alors :
– un trouble de production du cortisol : hormone intervenant dans la régulation de la glycémie et de la pression sanguine. Ce trouble entraine des cardiopathies, des maladies pulmonaires et hépatiques.
– une diminution de la sérotonine, une hormone jouant un rôle important dans la régulation de l’anxiété, de la douleur. L’hôte devient alors dépressif, obsédé par certaines choses et est susceptible de développer des troubles divers.
Aussi le sujet peut présenter des comportements à risque. A la recherche d’un certain équilibre, pour fuir sa réalité, il va se réfugier dans la consommation des stupéfiants, l’inactivité, l’isolement. La perte d’appétit peut devenir une anorexie ou encore on va faire face à un cas d’obésité.
2) La colère
En psychologie la colère est considérée comme une émotion secondaire à une blessure physique ou psychique, un manque, une frustration.
- La colère dans son état premier
Quand nous sommes en colère et qu’on s’énerve , nos muscles se tendent et le sang circule plus lentement. La colère s’attaque à une partie précise du corps : le tronc et l’estomac.
- La colère chronique
Comme dans la plupart des réactions émotionnelles, on a une augmentation de l’adrénaline dans les artères carotides. Ceci augmente les risques de crises cardiaques et d’AVC.
Le sujet peut développer la gastrite, la dermatite, l’arythmie, les dommages hépatiques dues à l’augmentation de la sécrétion biliaire.
De plus, une émotion en cache une autre. La colère peut ainsi mener à la rancœur, la haine, le ressentiment, l’amertume, le désespoir, la tristesse récurrente. Ces émotions qui sont elles aussi des canevas vers plusieurs maladies. Aussi, si elle n’est pas maitrisée, la colère peut rendre violent.
3) Les autres émotions
Anxiété, crainte, rage, chagrin et j’en passe, chaque émotion s’attaque à une partie précise du corps. Elles ont toutes un impact sur le fonctionnement hormonal et la résistance du système immunitaire du corps ; et s’avèrent dangereuses à long terme.
Comme on l’a dit plus haut une émotion peut en cacher une autre et presque toutes convergent vers le stress, cette réaction de l’organisme qui à elle seule ferait un sujet de thèse.
Être affecté par une perte, une déception, un mal est une réalité presque incontournable mais en souffrir est un choix. Ne laissez donc plus vos émotions vous mener par le bout du nez.
Soyez heureux !
Rédige par Isis NGUTJOL