Fini le soleil radieux et ardent dont la ville de Douala à le secret. Depuis le mois d’Avril, à tout heure elle vous surprend, vous imposant ainsi des douches imprévues où vêtements et sous vêtements font partie de la fête.
Un nouveau style vestimentaire est alors au rendez-vous pour contrer la boue et les flaques d’eaux formées ci et là. Les bottes, les chaussures en caoutchouc ou même en plastiques sont de plus que sollicitées par les citoyens au grand bonheur des agents de distribution. Blousons imperméables, pull-over, pantalons jeans et vêtements de couleur sombre redeviennent subitement à la mode.

Marque de Vêtements du 237
En plus de porter des vêtements épais, certaines femmes ne se séparent plus de leur écharpes qu’elles attachent soigneusement autour du cou comme pour copier le style adopté dans ces pays occidentaux où l’on voit tomber du ciel une poudre blanche (mdrr, ca laisse qui ?). Mais la gestion des coiffures ayant souvent values une somme considérable reste un véritable problème. Entre les plastiques non dégradables, les chapeaux de bain et les foulards, sous lesquels se retrouvent constamment leurs tignasses, les démangeaisons et les odeurs s’en suivent rapidement.

Crédit photo : Murielle DAMY
Que dire alors des perturbations électriques parfois dues à l’écroulement de nos poteaux de bois, au milieu desquels vivent en colocation termites et charançons. L’obscurité constitue ainsi une opportunité pour les âmes malintentionnées qui n’ont plus qu’à visiter les endroits servant d’abri aux noctambules semi-arrosés par la pluie.
Le code de conduite se transforme., les exigences routières deviennent alors un souvenir lointain. Les moto-taximens munis de leur parapluie très souvent insignifiant face à la pression de ces ondées, sillonnent les rues et profitent pour ajouter aux tarifs habituels les taxes dont ils ont eu même fixés l’assiette et la liquidation. Dure dure la vie ! (bien sur il faut profiter de la faiblesse des autres pour s’enrichir, ou bien ?)

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Les vendeus(e)s à la sauvette de nos marchés populeux, qui installent généralement leurs marchandises sur des petites étagères en bois sont obligées de faire des grandes bâches en plastiques leurs objets fétiches pour la protection de leurs marchandises.

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Nos consœurs / confrères résidant dans les quartiers aux conditions précaires, tous désespérés, contemplent constamment les cieux en l’acculant de mille et une questions sans réponses ; car la pluie dans son élan de folie aurait arraché toit et plafond de leurs habitats ou les aurait retrouvés dans leur chambre à coucher par absence des drains.

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La direction principale des populations devient les pharmacies car ces averses viennent toujours bien accompagnées des petites maladies comme le rhume, le paludisme, la toux sans bien sûr oublier la splendide anophèle qui profite pour se multiplier et transmettre son virus.

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Enfin, le régime alimentaire se trouve un peu modifié avec l’apparition des safous , des avocats , des arachides et du maïs frais qui font saliver plus d’un par leur charme irrésistible.

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Rédigé par Shana SOBZE